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Être étudiant au temps du coronavirus - covid-19 : quelques techniques pour ne pas perdre le fil.

Le coronavirus - covid-19 a frappé le monde entier et toutes les tranches d'âge. La santé mentale de tout à chacun a pu se trouver fragilisée : déprime, angoisse, anxiété, sentiment de découragement, état de tension continu, etc.

Ce second confinement et cette deuxième vague n'a pas épargné les étudiants qui ont vus leur conditions de vie et d'apprentissage totalement modifiées : classes virtuelles, confinement en cité-u, possibles pertes de revenus, protocoles sanitaires incertains, etc.

Face à ces difficultés, il existe quelques techniques qui peuvent permettre de diminuer son stress et favoriser se conditions d'apprentissage.


coronavirus psychologue
L'impact psychologique du coronavirus - covid-19 sur les étudiants

Quels sont les signes psychologiques et physiques qui peuvent indiquer que le stress et l'anxiété deviennent trop importants ?


Plusieurs types de manifestations peuvent se présenter quand l'anxiété devient trop importante. Avez-vous éprouvé au cours de ces dernières semaines et de manière répétée des difficultés à dormir ou à avoir un sommeil réparateur ? Votre appétit est-il plus faible qu'auparavant et avez-vous le sentiment de manquer d'énergie, de perdre de l'intérêt pour vos activités habituelles ? Avez-vous des pensées négatives, des peurs qui s'installent sans que vous ne soyez en mesure de reprendre le dessus ? Êtes-vous hyper vigilant face à la pandémie ? Êtes-vous plus sensible qu'à l'accoutumée, plus facilement irrité et sur les nerfs ? Est-ce que votre consommation de tabac, d'alcool ou d'autres substances à augmenter ? Avez-vous le sentiment d'être psychologiquement en difficulté ?


Comment diminuer le stress lié au covid-19 ?


Prendre soin de soi


Le premier point peut sembler évident mais il est important de réussir à prendre soin de soi pour vous permettre d'aborder les événements actuels et les événements à venir de la meilleure des façons possible : Maintenir un rythme de sommeil régulier, manger équilibré, restreindre et si possible éliminer la consommation d'alcool, de tabac ou autres produits néfastes (attention, n'arrêtez pas un traitement médical en cours sans avoir consulté auparavant votre médecin généraliste), essayez de maintenir une activité physique individuelle, limiter l'ensemble des facteurs qui vous stress au quotidien.

Il n'est pas forcément simple de réussir à mettre en place toutes ces activités, soyez bienveillant envers vous même si avez des difficultés à garder le rythme.

En prenant de soin de vous, vous pourrez également prendre soin des autres : demander des nouvelles de ses amis, leur faire savoir qu'ils ne sont pas seuls à vivre cette situation inconfortable. Veillez cependant à ne pas être une éponge en accumulant les doutes et les incertitudes de vos amis.


Trouver un équilibre entre ses études et les activités de loisirs


Dans le mesure du possible essayez de trouver des activités nouvelles qui pourront vous permettre de rythmer votre journée et éviter le sentiment de lassitude : lecture, musique, jeux vidéos, apprendre à coder en ligne ou le dessin etc.

Ces activités pourront vous permettre des moments de pause entre les différentes contraintes universitaires, s'accorder des moments de plaisir et de détente va contribuer à diminuer le stress et favoriser votre équilibre psychologique.


Utiliser les moyens de communication pour briser l'isolement


Le confinement entraîne une solitude imposée qui peut parfois entrainer des sentiments négatifs, une perte de repères et avoir une influence sur le moral.

Réussir à pouvoir s'accorder des moments de convivialité avec ses amis ou sa famille peut aider à rompre cette lassitude, ces outils peuvent également permettre des discussions de groupe à propos d'un cours ou d'un projet universitaire.

Les réseaux sociaux peuvent être utiles si ils participent à maintenir des échanges avec vos contacts directs.


Mais dans le même temps, faire attention à sa consommation de médias


Absence de politique définie et injonctions contradictoires, vote de lois liberticides, décompte journalier du nombre de décès, apparition de documentaires complotiste... Ce surplus d'informations peut être anxiogène, source de stress, de colère, de résignation : s'extraire de ce flot continu de nouvelles peut participer afin d'éviter le "scrolling" va permettre de réduire cette montée en tension.


Essayer de ne pas se tracasser pour ce qui n'est pas de notre ressort


L'incertitude est une des principales sources d'anxiété. Si aujourd'hui il est légitime de se poser des questions sur les futures conditions sanitaires, économiques, sociales et démocratiques du pays, il faut autant que possible essayer de se concentrer sur le moment présent et sur ce que vous pouvez contrôler : votre environnement immédiat.


Apprendre au temps du covid


En cette période de covid, il peut-être difficile de trouver la motivation pour travailler ou pour rester concentré. Quelques astuces peuvent aider à mieux réguler et structurer son temps et ainsi ne pas décrocher.


Organiser un espace de travail

Avoir un espace dédié n'est pas toujours évident, particulièrement pour les étudiants en cité u ou la promiscuité est la règle. Autant que possible, il faut veiller à limiter toutes les distractions qui pourraient interférer dans votre travail : appels téléphonique, SMS, e-mails, etc.


Programmer ses révisions

Il peut être difficile de se mettre au travail : trop de choses à faire, à réviser, on ne sait pas par quel bout commencer.

Pour débuter vous pourrez déterminer quelles sont activités qui vont nécessiter un temps long et celles qui peuvent se réaliser plus rapidement.

Décomposer votre travail va vous permettre de "casser" cette sensation qu'il y a trop à faire ou a apprendre.

L'objectif est de travailler par petits morceaux : Il ne s'agit plus de réviser de manière très large mais de réviser une matière bien précise. Ensuite, au sein de cette matière il s'agira de travailler un cours bien précis et dans ce cours bien précis un chapitre bien précis afin de focaliser son attention et son énergie sur quelques points importants. Travailler de cette manière permet de limiter la charge cognitive : il est plus facile de se représenter un chapitre que toutes les matières à réviser, dès lors on peut visualiser plus facilement ce qu'on doit faire, le temps qu'on doit y consacrer et ne plus se sentir submerger par les révisions.


Trouver son rythme d'apprentissage

Travailler un peu chaque jour est beaucoup plus bénéfique qu'un apprentissage à la dernière minute de type bachotage. Si maintenir votre attention pendant de longue période vous est difficile vous pouvez entrecouper votre travail de petites pauses qui vous permettront de vous aérer un peu les idées afin de pouvoir retourner plus facilement au travail : lors de ces pauses il faudra cependant veiller à ne pas se laisser distraire par son téléphone ou ses mails, vous pourrez cependant boire un verre, vous étirez, vous dégourdir les jambes.


Si dessous je vous propose plusieurs cycles types d'une durée d'une heure qui pourront vous inspirer afin de créer le votre. Un cycle se lit comme une horloge, on commence par la zone bleue, puis la verte, la jaune, etc.



Si vous choisissez le premier cycle, quand vos 10 minutes de pause sont terminées (zone grise), vous pouvez si vous le souhaitez à nouveau réaliser 20 minutes de travail (zone bleue).

psychologue confinement
Premier cycle de révision

Pour ce second cycle de travail, le temps de travail est plus long (25 minutes) et les pauses sont plus courtes (5 minutes).

psychologue étudiant
Second cycle de révision


Comme pour les deux premiers cycles, une fois vos 5 minutes de pause (zone grise) effectuées, vous pourrez réaliser un nouveau cycle ou bien vous lancer dans une nouvelle activité.

psychologue rennes
Troisième cycle de révison

Si se fixer un cadre est important, il faut cependant rester souple et ne pas se fixer des objectifs trop importants ou trop difficiles à tenir : tout le monde n'est pas capable de se concentrer pendant une heure complète sur une activité bien précise.

Si vous préférez avoir des pauses plus longues, accordez vous des pauses plus longues, si au bout de 10 minutes de travail vous commencez à saturer, faîtes une pause et revenez ensuite.

Le rythme idéal sera le votre.



Cette période de stress intense peut rendre difficile le quotidien et avoir un impact psychologique non négligeable.

Que l'on soit étudiant, actif ou sans activité, ces techniques peuvent vous permettre d'aborder votre quotidien de façon plus sereine et plus apaisé.

Cependant, si pour votre quotidien reste aujourd'hui trop difficile à gérer, n'hésitez pas à vous tourner vers des professionnels de santé.



Cédric Foucher - Psychologue à Rennes


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