Arrivée de l'automne et de l'hiver ; Baisse des températures et arrivée du froid ; Diminution de la luminosité ; Retour au travail après les fêtes de fin d'année, sensation de blues, baisse de moral et perte de motivation. La dépression saisonnière ou déprime hivernale peut survenir chez beaucoup d'entre nous et influencer notre psychisme.
Si cette période peut être perçue de manière négative et être redoutée, les populations des pays scandinaves, qui connaissent pourtant des hivers plus longs et rigoureux que les nôtres ne vivent pas nécessairement ces saisons de manière négative, dès lors, comment éviter la dépression saisonnière ?
Si la baisse de la luminosité joue un rôle important dans la régulation de nos émotions, notamment en hiver, la manière dont nous allons percevoir les événements de la vie, notre état d'esprit va également avoir une influence sur nos émotions.
Qu'est-ce que la dépression saisonnière ?
Le trouble affectif saisonnier est un trouble qui se manifeste à une période bien précise de l'année, bien souvent l'hiver et l'automne, et ce de manière récurrente.
Quels sont les symptômes de la dépression saisonnière ?
Les symptômes d'une dépression saisonnière sont très proches des autres formes de dépression. Le caractère saisonnier est ce qui la distingue des autres formes de dépression. On peut ainsi, se sentir triste, connaître des difficultés sur le plan émotionnel, perdre de l'intérêt dans ses activités habituelles, nos relations sociales peuvent se distendre et on peut avoir le sentiment qu'on manque d'énergie. À cela peuvent s'ajouter des troubles du sommeil ainsi que des difficultés à se concentrer.
Combien de temps dure la dépression saisonnière ?
Ce type de dépression va se présenter en moyenne pendant cinq mois chez la personne qui en souffre (entre les mois de octobre/novembre et mars/avril). À cette période les mois raccourcissent et le temps devient plus froid. Les moments après les fêtes de fin d'année peuvent être particulièrement anxiogènes chez certaines personnes car un sentiment de vide peut s'installer, laissant à penser qu'après la fin des fêtes il n'y a rien d'autre à faire que d'attendre les beaux jours.
Le blues de l'hiver, comment le dépasser
Si l'hiver et l'automne ne sont pas vos périodes favorites de l'année et que vous souhaitez dépasser les sentiments négatifs qui y sont associés vous pouvez mettre en place plusieurs stratégies.
La première d'entre elle est de continuer vos routines quotidiennes le plus longtemps possible et de ne pas créer une coupure entre vos activités estivales et hivernales. Si bien entendu il ne vous sera pas possible de réaliser le même type d'activités entre ces deux périodes, garder un rythme et des habitudes évitera que vous ayez le sentiment d'arriver en hibernation.
Les croyances psychologiques liées à l'hiver
Si la baisse des températures et le froid nous amènent en temps normal à rester chez nous, à moins sortir, associant ainsi l'hiver à une période négative, la pandémie de covid-19 - coronavirus et le confinement qui y est associé ont pu exacerber ces sentiments négatifs : "si je tombe malade, c'est un simple coup de froid ou bien j'ai attrapé le coronavirus ?" ; "Comment reprendre le travail après les périodes de fêtes ?" ; "Après les fêtes, on peut juste attendre l'arrivée des beaux jours.", etc.
Si ce type de remarque affecte trop négativement votre quotidien, il peut-être possible d'essayer d'apporter un regard différent sur cette période.
Examiner ses croyances sur cette période
La première étape pour apporter une perspective nouvelle à cette période est d'explorer vos croyances actuelles sur cette dernière. Pourquoi l'hiver et l'automne sont perçus négativement et qu'est-ce qui est négatif pour vous en ces périodes ? S'agit-il du froid qui n'est pas agréable ? Du ciel souvent couvert ? De la pluie plus fréquente qu'à l'accoutumée ? Du sentiment que vous avez moins de contacts avec vos amis ? Du fait de rentrer du travail quand il fait déjà nuit ?
Réussir à identifier les pensées négatives va permettre dans un second temps de questionner ces dernières et de les remettre en perspective.
Discuter et questionner ses croyances
Une fois l'ensemble de ces idées misent sur la table, est-il possible d'en discuter et de les remettre en question ?
L'idée n'est pas de vous faire apprécier coûte que coûte l'hiver mais de rendre certaines croyances un peu moins extrêmes et inconditionnelles : l'hiver est-il réellement synonyme de dépression ? Est-il vrai qu'on va obligatoirement tomber malade et passer une semaine cloué au lit pendant cette période ? Est-il vrai qu'on ne peut absolument rien faire en cette période ?
En interrogeant certaines de ces idées, il sera possible de prendre de la distance par rapport à ces dernières et ainsi de réaliser qu'elles ne sont pas toutes des faits immuables.
Autorisez-vous à sortir
Si dans la période actuelle les déplacements sont limités pour empêcher la diffusion du coronavirus - covid-19, il reste cependant possible de s'autoriser quelques moments à l'extérieur. Si en période hivernale vos déplacements se limitent aux trajets entre le domicile ou bien entre le travail et les achats alimentaires, prendre l'air pourrait vous permettre de découvrir votre environnement extérieur sous un angle nouveau. Cependant il est important que vous en ayez envie, se forcer à sortir et à faire les choses n'est pas non plus une bonne idée.
Associer l'hiver et l'automne à des croyances agréables
Cette période peut-elle être propice à des moments de lecture au coin du feu ? À des soirées devant un bon film et aux boissons chaudes pouvant accompagner ces dernières ? À des moments plus calmes et plus propices à des moments chaleureux ? Cette période où vous-êtes en intérieur serait-elle l'occasion de suivre un cours en ligne sur un domaine qui vous intéresse ou de vous accorder du temps pour des hobbies d'intérieur ?
Pouvant affecter et diminuer votre quotidien pendant de longues périodes, la dépression saisonnière ne doit pas être sous estimée.
Si vous le souhaitez, vous pouvez prendre un RDV en ligne en cliquant ici.
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